8 pratiques que nous devons arrêter en 2024

Bonjour à tous et bienvenue sur mon blog. Je voudrais prendre le temps de renouveler mes vœux du Nouvel An à chacun d’entre vous. Que cette nouvelle année vous apporte la paix, le bonheur et de nombreuses opportunités. Je suis extrêmement reconnaissante de pouvoir commencer cette nouvelle année avec tous mes lecteurs réguliers et bien sûr tous les nouveaux qui nous rejoignent. 

Chaque année, la phrase familière «Nouvelle année, Nouveau moi» (New Year, New Me) résonne dans nos conversations et plus particulièrement sur les réseaux sociaux. Cependant, je vous propose cette année, d’aspirer à davantage. Au lieu de «Nouvelle année, Nouveau moi», pourquoi ne pas essayer «Nouvelle année, Meilleur moi» ? Plutôt que de changer complètement qui nous sommes sans auto-évaluation, essayons d’identifier ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, et essayons d’y remédier. C’est pourquoi j’ai décidé, dans mon premier article de l’année, de dresser une liste de pratiques que nous devons ARRÊTER cette année. Ainsi, nous favoriserons une culture caractérisée par la tolérance, la gentillesse et l’amour.

Voici mon top 8

1. Refuser de saluer les gens : Quelque chose qui me laisse souvent perplexe, voire en désaccord, c’est le fait que certaines personnes refusent de saluer les autres lorsqu’ils arrivent quelque part. Ayant grandi dans la culture haïtienne, nous avons au moins une fois, été confrontés à la situation ennuyeuse où nos parents nous ont pratiquement forcés à saluer les gens en rentrant dans une pièce, et par saluer je veux dire «embrasser» chaque personne séparément. C’est surtout parce qu’ils pensent qu’être poli signifie qu’il faut saluer tout le monde dès notre arrivée quelque part. Même s’il n’est pas nécessaire d’embrasser littéralement tout le monde, je crois fermement qu’un simple bonjour ou un bonsoir peut grandement contribuer à favoriser des interactions positives. Sinon, vous risquez de rencontrer l’une de ces personnes pestes qui pourrait faire un commentaire du genre «Est-ce que j’ai dormi à côté de toi la nuit dernière ?» LOL

2. Ne pas dire merci : Parfois je suis tellement dérangée lorsque je laisse passer quelqu’un devant moi en conduisant et qu’il ne donne pas un petit coup de klaxon pas ou n’offre pas un signe de main en guise de «Merci». Récemment, j’ai fini par comprendre que ce comportement provient d’une perspective culturelle où les Haïtiens se sentent toujours dans leur droit et oublient que nous agissons principalement par courtoisie. Si je vous tiens la porte, vous devez me remercier. Personne n’est obligé d’aider les autres, mais exprimer sa gratitude pour de tels gestes est un moyen simple de reconnaître et d’apprécier la bonne volonté des autres.

3. Faire des commentaires sur le poids/la taille d’une personne : Dans l’un de mes récents articles, je parle de la culture du Body Shaming. J’espère vraiment que cette année, nous prendrons en considération les sentiments des autres et que nous cesserons de les juger en fonction de leur apparence. Ce n’est pas à nous de dire à quelqu’un qu’il a pris ou perdu du poids. Il est temps d’être plus attentif à l’impact que nos paroles peuvent avoir sur les autres. Abstenons-nous de faire des remarques non sollicitées sur le corps des gens et concentrons-nous plutôt sur la promotion d’une image corporelle positive et de l’acceptation de soi.

4. Soutenir ses «amis» uniquement si on reçoit quelque chose en retour : Je me souviens de l’année du lancement de mon blog, j’ai été surprise de constater que certains de mes amis ont décidé de ne pas me soutenir dans cette nouvelle aventure. J’ai toujours eu l’impression qu’ils s’attendent à ce que je leur demande ce qu’ils pensent de mon travail ou que je leur demande de partager mes articles. Par ailleurs j’ai des amis qui ont de petites entreprises et souvent on leur demande souvent s’ils accepteraient de faire des réductions «au nom de l’amitié». Le fait de soutenir un(e) ami(e) doit être naturel et sincère. Si vous attendez quelque chose en retour, cela signifie deux choses : soit vous n’êtes pas un(e) bon(ne) ami(e), soit vous ne croyez tout simplement pas en votre ami(e).

5. Demander aux gens quand est-ce qu’ils vont se marier ou auront des enfants : Tout comme le «Body shaming», ce phénomène est aussi l’un des fléaux de notre société que nous devons bannir. La question de l’infertilité n’est pas souvent prise en compte dans ces interactions. Laissons les gens faire ce qu’ils ont à faire, en leur temps.

6. Minimiser les réalisations de quelqu’un : En début de semaine, je disais à une amie qu’elle devrait célébrer chaque réalisation dans son travail, aussi minime soit-elle. Certaines personnes se donnent pour mission de toujours minimiser tout ce que vous faites. Certaines le font pour vous motiver, d’autres n’ont aucune raison valable. Chaque fois que vous rencontrez quelqu’un qui est fier d’une réalisation, même si selon vous ce n’est rien d’important, pour cette personne, cela peut être d’une valeur inestimable. Il est important de reconnaître les efforts invisibles, les larmes et la sueur qui ont été déployés pour cette réalisation.

7. Prendre à cœur tout ce que les autres disent : Dans notre poursuite de développement personnel, il est crucial de développer la résilience et d’éviter de tout prendre à cœur. Chaque commentaire ou action n’est pas le reflet de votre valeur; en acceptant cela, nous ferons place à des interactions plus saines et au développement personnel. Il est parfois nécessaire de prendre du recul et de laisser parler les gens. Cela peut être difficile au début, mais tant que les commentaires ne vous affectent pas vraiment, cultivez une culture du “It is what it is” (C’est la vie/ça m’est égal). Les gens parleront et vous n’avez aucun pouvoir sur leurs paroles.

8. Demander aux gens pourquoi ils vivent encore en Haïti : J’en ai déjà parlé sur le blog (ici) et je le répète : Si vous avez eu l’opportunité de quitter le pays et que vous vivez actuellement une vie bien meilleure qu’avant, vous avez beaucoup de chance. Soyez reconnaissant(e) et remerciez Dieu, mais n’oubliez pas que tout le monde n’a pas cette chance. De nombreuses raisons peuvent empêcher quelqu’un de partir, même s’il le souhaite. Ce n’est pas à nous de leur dire qu’ils doivent à tout prix fuir leur pays. Je veux croire que tous ceux qui sont restés savent que le pays n’est plus vivable. N’ajoutez pas au stress!

En adoptant une perspective de «Nouvelle année, Meilleur moi», engageons-nous à bannir les 8 pratiques mentionnées ci-dessus. Ce faisant, nous favoriserons une culture du respect, de gratitude et de compréhension, contribuant ainsi au développement personnel et à la création d’une société plus compatissante et plus solidaire. Que cette année soit le reflet d’une quête vers une meilleure version de nous-mêmes !

C’est tout ce que j’ai pour aujourd’hui. J’espère que vous avez pris plaisir à lire cet article et que vous le partagerez avec vos amis et votre famille. En attendant la prochaine publication, restez en sécurité et soyez bénis… toujours !

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